Le vignoble


Depuis le Moyen Âge, Champlitte est une terre de vigne. Les premiers témoignages remontent au Xe siècle. Au cours de ceux qui suivirent, les évêchés de Langres et Dijon firent prospérer le vignoble chanitois pour atteindre, à la fin du XVIIIe, quelque 600 hectares de vigne. Le vin était alors la principale ressource de la ville.

En 1868, l'activité vinicole était la troisième richesse de Haute-Saône, notamment grâce aux vignobles de Gy et Champlitte.


Malheureusement, en 1886, le phylloxera (puceron ravageur de la vigne) atteint Champlitte et anéantit ses vignobles. En quelques mois, 80 % des coteaux qui faisaient la fierté du bourg depuis plus de 400 ans vont disparaître, une chute précipitée par les guerres, les conditions climatiques, notamment le gel et une situation économique fragilisée par les transports fluviaux qui se développent sur la Saône, ouvrant grand la porte à la concurrence...
La viticulture fut alors abandonnée au profit de l’agriculture et les coteaux devinrent des friches. Mais les traditions vineuses sont toujours restées très ancrées puisque l’on fête la Saint-Vincent à Champlitte chaque 22 janvier depuis 1612.

En 1960, sous l'impulsion d'Albert Demard, de la Confrérie Saint-Vincent, et des Compars de Chanitte (groupe folklorique de Champlitte) la vigne est replantée.

En 1974, se crée la Société civile particulière Coteaux de Champlitte, dont la marque commerciale est  désormais Grand Vignoble Chanitois. Aujourd'hui, 35 hectares sont cultivés par le GVC, plantés en Auxerrois, Pinot Noir, Chardonnay, Gamay... Commercialisé en Vin de pays de Franche-Comté, il est estampillé "Coteaux de Champlitte". Il s'agit de la troisième exploitation de Vin de pays de Franche-Comté.
Serge Paris et Quinquin à la pâturie

Depuis 1985, Pascal Henriot cultive environ 6 hectares de vigne en agriculture biologique.

À découvrir le site des Lavières situé en haut du bourg. Il s'agit d'un sentier d'interprétation qui permet de découvrir l'histoire des clos de vignes qui ont pris leur apparence actuelle dès le XVIIe siècle.




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