Communautés religieuses



Les communautés religieuses de Champlitte



Hommes


  • Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Les Templiers  de la commanderie de la Romagne avaient des possessions sur le territoire de Champlitte. Après la suppression de l’ordre, leurs biens furent attribués aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Ceux-ci  élevèrent une chapelle sur des terres, proche du couvent des augustins, au lieudit  appelé encore aujourd’hui  St-Jean. Cette chapelle, détruite en 1636, pendant la Guerre de Dix Ans, par l’armée impériale de Gallas, fut reconstruite sous la surveillance du prieur des augustins. La chapelle et la maison du fermier qui y était accolée, confisquées  aux Hospitaliers (devenus alors Chevaliers de Malte)  lors de la Révolution, furent ensuite démantelées pour construire une maison particulière qui existe encore aujourd’hui.
  • Religieux hospitaliers Saint-Lazarre (soins des lépreux) établis à Champlitte en 1256 (hôpital ou lazaret) et quittent le village au XVe siècle. (Maladière ou Maladrerie, route de Dijon).
  • Religieux augustins. Couvent fondé par Jean de Vergy le 8 juillet 1399 en donnant un manoir appelé "cour des vergiers" (route de Frettes). Un prieur et cinq religieux composaient la congrégation.
  • Religieux ou ermites Saint-Jean-Baptiste  établi dans un ermitage à 2 km sur la route d'Orain (deux ou trois religieux) établi vers 1630 jusqu'à la révolution.
  • Religieux capucins. Monastère fondé par Cleriadius de Vergy vers 1619 et disparu à la révolution (dix religieux).


Femmes


  • Religieuses annonciades. Cleriadius de Vergy donna permission à Marguerite Arvisenet de Champlitte et deux compagnes rue de la Perrière et rue des Annonciades. Chassées de Champlitte par ordre du Duc de Longueville en 1638 elles reviennent en 1643 pour y demeurer jusqu'à la fin de la Révolution. (20 religieuses et six converses, une prieure, une sous-prieure et deux discrètes.
  • Religieuses de l'ordre de la Visitation. Établies à Champlitte sur le désir de Françoise de Cusance. Restent 4 années de 1634 à 1638.
  • Religieuses Ursulines. Existence de 1788. Trois religieuses : une dédiée à l'instruction des filles, une  à la garde des malades, la troisième était âgée de 85 ans. Groupe détaché de la confrérie de Gray.
  • Religieuses de l'ordre de Portieux. Ordre de la providence de Portieux. De 1831 à 1949. Cinq personnes chargées  de l'instruction des filles jusqu'en 1903 puis se dévouent aux vieillards de l'hospice jusqu'à leur départ le 1er mars 1949.

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